Je suis aussi allé à Luckenwalde pour des recherches sur mon père qui avait été prisonnier à Hennigsdorf, au nord de Hennigsdorf. Je suis aussi allé sur place et il y avait qq baraques en bois d'époque, mais rien du Kdo.hibiscus79 schreef: ↑07 december 2023, 18:52 Merci de votre réponse rapide. Je possède déjà ces informations grâce à Caen où je me suis rendue l'année passée. Je suis également allé à Luchenwald. Malheureusement, il ne reste plus rien sinon le mémorial des prisonniers russes et italiens. Une personne sur place nous a montré la fosse (véritable cratère) où certains prisonniers extrayaient la tourbe. Un lotissement est sorti de terre à proximité, certains occupants ont gardé les poteaux en ciment où adhèrent encore quelques barbelés en guise de barrière. Une prairie (en face du camp) représente à peu près l'emplacement de l'usine Messerschmit. A caputh (35 kms de Luchenwald) les 58 prisonniers étaient répartis en trois petits camps. Il ne subsiste rien (zone russe). Une habitante m'a montré un hôtel qui avait été construit sur l'emplacement de l'un des trois. Je viens de poster une photo prise à Caputh avec mon grand-père, j'espère que quelqu'un pourra identifier son compagnon d'infortune.
Encore merci et les recherches continues.
Pour aller plus loin, voyez avec la mairie de Caputh s'ils ont des plans d'époque (un historien local de Hennigsdorf en avait plusieurs qui indiquaient le camp des Français). Si vous avez cette info (et même sans en localisant sur Google l'hôtel qu'on vous a indiqué), procurez-vous une photo aérienne réalisée par l'aviation américaine en 1945 sur le site https://ncap.org.uk
Si vous identifiez la zone, vous pouvez suivre son évolution avec des photos aériennes sur le site https://geobroker.geobasis-bb.de/ (à Hennigsdorf, j'ai pu suivre la baraque de mon père jusqu'à sa démolition en 1992).
Pour retrouver le compagnon de votre père, il est possible qu'il ait été fait prisonnier en même temps que lui et qu'il ait donc un matricule proche. Caen a dû vous fournir des listes : essayez de retrouver les descendants des autres prisonniers (en privilégiant ceux du même régiment). Le site MatchID vous permet de voir les décès depuis 1970, c'est une bonne piste.