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Quel est le féminin de "laboureur" ?

Le bistrot, c'est l'endroit où vous venez raconter vos dernières trouvailles, une découverte inattendue que vous avez faite, une rencontre émouvante, ou débattre des problèmes qui se posent à vous pendant vos recherches généalogiques, sans oublier les questions d’éthique en matière de généalogie et d'Internet.
nbernad
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Donc, oui, Marie Rose est laboureuse en 1882

Mais que recouvre cette appellation ?

Aujourd'hui, dirions-nous qu'elle est agricultrice ?

Laboureur était plutôt un état, comme déjà dit, le laboureur pouvait ne pas travailler et faire travailler les autres...............

Il détenait l'outil de production..........et sa femme aussi du coup

Actuellement, une femme agricultrice ne l'est même plus administrativement parlant

Perso, je suis chef d'exploitation agricole mais pas parce que je suis femme de..........

A propos des métiers attribués aux femmes au XIXème, dans mon Rouergue natal (Aveyron), je trouve régulièrement que Madame ou Mademoiselle est "sans profession et domestique ou servante "chez Untel

Servante pas serveuse

Là aussi, domesticité = état et non profession

Marie Rose ne guidait probablement pas la charrue, elle bénéficiait probablement du statut de son époux..............par procuration

Simple supposition, il y a longtemps qu'on ne peux plus lui demander ;)
Nadine

"Si la vie est éphémère, le fait d'avoir vécu une vie éphémère est un fait éternel. ": Vladimir JANKELEVITCH
dbassanobarat
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@Nadine,
Trois grains de sel que j'ajoute à ce que vous dites:

1- Si vous étiez chef dans une Administration vous seriez " cheffe de service" et non "chef d'exploitation" sur vos feuilles de paye !

2- Sous l'ancien régime les mots "laboureur", "métayer", "forgeron", "tisserand" étaient tellement un "état" plus qu'une profession qu'on les voyait parfois accolés sur les actes de bapteme au nom du nouveau-né.
Je rajoute que "charpentier" ou "Me charpentier" désignait non seulement "l'état", la profession mais aussi la discrimination et était un euphémisme pour signifier une famille de cagots qui ne pouvait pas avoir d'inhumation dans le cimetière des paysans.
Je n'ai vu ni forgeronne, ni charpentière ( seulement pour les abeilles et les poutres), mais des métayères, des tisseuses, des fileuses !

En revanche en certains endroits le nom de famille est mis au féminin pour les femmes Antoinette Atgière qui est la fille de Jean Atgier,ou une demoiselle Chambouleyronne fille d'un monsieur Chambouleyron ...

Les féminisations obéissent selon les époques et les lieux à des pratiques bien diverses.

Cordialement
Dominique
pascaller
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Bonjour,

Je ne pense pas que "laboureur" renvoyait à un état, mais bien à une profession. En Normandie - il faut le préciser car sous l'Ancien Régime les différences étaient importantes entre les provinces -, certains de mes ancêtres changent plusieurs fois de profession au cours de leur vie, journalier, laboureur, toilier, tisserand... En fait, je pense qu'ils exerçaient ces différents métiers en parallèle, ils exploitaient une petite pièce de terre, travaillaient chez le voisin plus aisé, tissaient pour compléter leur revenu. Selon les années et les périodes, l'une de ces activités fournissait le revenu principal, et le curé et le notaire prenait cela en compte pour indiquer le métier. La personne ne changeait pas nécessairement d'état et de niveau social pour autant.

La position sociale était indiquée par d'autres mentions comme "honnête homme" ou "maître". On avait typiquement des formules telles que "Maître Tartempion, laboureur", le premier terme renvoyant à l'état, le second à la profession.

Le laboureur possédait une ou plusieurs charrues et les animaux de trait correspondants. Il pouvait l'utiliser lui-même ou employer des domestiques pour cela, cela ne changeait pas grand chose au métier affiché. Tout comme aujourd'hui un commerçant peut tenir lui-même la caisse ou être directeur du magasin et avoir des employés pour cela. J'ai tendance à penser que le "maître" ne devait pas souvent mettre les pieds dans la glaise et passer plus de temps à négocier la vente de ses produits. Mais c'est très difficile à savoir à la lecture des actes paroissiaux. Les inventaires après décès qui relèvent une multitude de contrats commerciaux, de prêts, de quittances, de baux... signés par le laboureur "honnête homme" sont plus révélateurs de la réalité de son activité.

À partir du XVIIIe siècle, on voit d'ailleurs en Normandie apparaître une nouvelle catégorie, les marchands laboureurs, qui se distinguent des simples laboureurs, et dont la profession est de commercialiser les produits de leur exploitation, qui peut atteindre 50 à 100 hectares. Au siècle précédent, leurs ancêtres étaient les "maîtres". Mais à la veille de la Révolution, ils sont encore parfois qualifiés de "simples" laboureurs - et leurs veuves de laboureuses.

Le métier de laboureur n'est pas non plus lié à la possession de la terre. C'est la charrue (ou les charrues) qui est possédée, ainsi que le cheptel. La plupart de mes gros marchands laboureurs étaient fermiers des châteaux et des abbayes, et ils avaient peu ou pas de terres en propre.

Pascal
gawens
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nbernad schreef: 15 september 2019, 08:55 Donc, oui, Marie Rose est laboureuse en 1882

Mais que recouvre cette appellation ?

Aujourd'hui, dirions-nous qu'elle est agricultrice ?

Laboureur était plutôt un état, comme déjà dit, le laboureur pouvait ne pas travailler et faire travailler les autres...............

Il détenait l'outil de production..........et sa femme aussi du coup

Actuellement, une femme agricultrice ne l'est même plus administrativement parlant

Perso, je suis chef d'exploitation agricole mais pas parce que je suis femme de..........

A propos des métiers attribués aux femmes au XIXème, dans mon Rouergue natal (Aveyron), je trouve régulièrement que Madame ou Mademoiselle est "sans profession et domestique ou servante "chez Untel

Servante pas serveuse

Là aussi, domesticité = état et non profession

Marie Rose ne guidait probablement pas la charrue, elle bénéficiait probablement du statut de son époux..............par procuration

Simple supposition, il y a longtemps qu'on ne peux plus lui demander ;)
C'est un acte de mariage donc je crois que Marie Rose exerçait ce métier/fonction avant le mariage donc cela ne vient pas de son mari. Je ne pense pas que le métier de laboureur consiste uniquement à guider une charrue, c'est bien plus vaste, elle avait surement un rôle important. Sur les actes on retrouve pour la même personne plusieurs métiers différents : laboureuse, cultivatrice, je crois juste que cela veut dire qu'elle cultive des champs, sinon ils auraient mis : sans profession ou ménagère, mais en général, le couple travaille tout les deux aux champs, probablement à des taches différentes, mais ils travaillent leurs terres, je pense pas que le métier/fonction qu'on lui attribue découle de celui de son mari.
Je pense aussi à la Première Guerre Mondiale, beaucoup de femmes se sont retrouvées seules, est-ce que leur métier/fonction de laboureuses/cultivatrice découlaient de leurs maris partis pour la guerre ? ou est ce qu'elles travaillaient la terre elles-mêmes ?
Guénaël Lehébel _ Bretagne/Breizh/Bertègn _ Afbeelding
jerome4
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pascaller schreef: 15 september 2019, 10:27

À partir du XVIIIe siècle, on voit d'ailleurs en Normandie apparaître une nouvelle catégorie, les marchands laboureurs, qui se distinguent des simples laboureurs, et dont la profession est de commercialiser les produits de leur exploitation, qui peut atteindre 50 à 100 hectares. Au siècle précédent, leurs ancêtres étaient les "maîtres". Mais à la veille de la Révolution, ils sont encore parfois qualifiés de "simples" laboureurs - et leurs veuves de laboureuses.

Le métier de laboureur n'est pas non plus lié à la possession de la terre. C'est la charrue (ou les charrues) qui est possédée, ainsi que le cheptel. La plupart de mes gros marchands laboureurs étaient fermiers des châteaux et des abbayes, et ils avaient peu ou pas de terres en propre.

Pascal
De 50 à 100 hectares au XVIII siècle !? :o Il devait falloir au moins une cinquantaine d'ouvriers pour une telle surface avant la mécanisation de l'agriculture. En tous cas, ces fermes n'existaient pas en Bretagne...

Les fermiers forcément ne détenaient pas leur terre, puisque fermier signifie qu'ils louaient les terres en payant un loyer à prix ferme (fixe).

Dans ma région, laboureur désignait un métier, l'équivalent de cultivateur et d'agriculteur, alors que métayer, fermier, laboureur propriétaire, désignaient la façon dont ils détenaient leurs terres.
pascaller
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jerome4 schreef: 15 september 2019, 12:44 De 50 à 100 hectares au XVIII siècle !? :o Il devait falloir au moins une cinquantaine d'ouvriers pour une telle surface avant la mécanisation de l'agriculture. En tous cas, ces fermes n'existaient pas en Bretagne...
Un exemple ici, sur un rôle de taille de 1776 :
https://www.geneanet.org/archives/registres/view/?idcollection=173693&page=3
Mon ancêtre Jean Adrien Letellier exploitait une ferme de 160 acres du château de Raffetot dans le pays de Caux pour 2000 livres de fermage annuel. L'acre dans la région ayant une superficie de 0,57 hectares, cela correspond à 91 hectares. Il est qualifié ici de laboureur, le plus souvent sur les actes de marchand laboureur. Il est syndic et sera maire au moment de la Révolution.

Son beau-père Jean Lebreton exploitait 150 acres de terre labourable et 45 acres de pâture appartenant au comte de Tancarville, soit 111 hectares. On est proche du maximum que j'ai pu constater dans le pays de Caux, une région agricole très riche, autour de 200 acres. J'ai lu que dans d'autres régions du Bassin parisien comme la Beauce ou la Brie, certaines fermes pouvaient dépasser les 200 hectares au XVIIIe siècle.

Dans la première moitié du XIXe siècle, d'après les recensements, sur les fermes un peu plus petites exploitées par leurs descendants, autour d'une soixantaine d'hectares, il y avait 8 à 10 domestiques vivant à l'année sur la ferme. Sans doute au moins 15 à 20 au siècle précédent, et des dizaines de journaliers aux périodes les plus intensives.

Il est clair qu'on est là dans un contexte de capitalisme agricole, qui n'existait que dans les régions de plaine les plus fertiles.

Pascal
lyonnais92
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Bonjour,

on s'éloigne de la question initiale.

Pour celle-ci, dès lors que le terme de "laboureuse" figure dans les registres paroissiaux, la question me semble résolue.

====

Laboureur, granger, vigneron, jardinier, propriétaire-exploitant (récent), fermier, métayer illustrent les problèmes d'une classification socio-économique.

Les 3 derniers informent sur le mode de faire-valoir de la terre sans information sur les caractéristiques de l'exploitation.

Les 4 premiers informent à la fois sur le statut social (propriétaire du capital d'exploitation) et l'orientation de l'exploitation (grandes cultures, vigne ou maraichage).

Cordialement
jerome4
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lyonnais92 schreef: 15 september 2019, 14:42 Bonjour,

on s'éloigne de la question initiale.

Pour celle-ci, dès lors que le terme de "laboureuse" figure dans les registres paroissiaux, la question me semble résolue.

====

Laboureur, granger, vigneron, jardinier, propriétaire-exploitant (récent), fermier, métayer illustrent les problèmes d'une classification socio-économique.

Les 3 derniers informent sur le mode de faire-valoir de la terre sans information sur les caractéristiques de l'exploitation.

Les 4 premiers informent à la fois sur le statut social (propriétaire du capital d'exploitation) et l'orientation de l'exploitation (grandes cultures, vigne ou maraichage).

Cordialement

Laboureur ne veut pas dire forcément propriétaire. J'ai des laboureurs métayers dans mon arbre.
Selon moi, laboureur était un métier.
Il est possible que dans d'autres régions, cela a un sens différent...
jouhanneau
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AGRICULTRICES: oui ; LABOUREUSES: non...Même en Gironde d'où je suis et pourtant je devrais en avoir des laboureuses dans mon ascendance...et bien NON, aucune LABOUREUSE... :lol:
femuse
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je ne veu pas donner plus details sans son authorization car notre arbre a ete fait par ma soeur.
Elle a pratiquement TOUS les actes, obtenus en ligne et aussi en visitant depuis des annees, les mairies et eglises en Aquitaine.

juste 2 exemples que j'y trouve:

1762 Pyrénées-Atlantiques-1806 Landes
Occupation : Laboureuse

1806-1859 Landes
Occupation : laboureuse

comme beaucoup disent:

le mot "laboureuse" est une invention :mrgreen:

et: pas une seule AGRICULTRICE
Le but de ce Forum est echange entre tous les membres.
Merci de ne ne pas me contacter par messagerie avec des demandes d'aide.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Si ne répond pas a votre question du forum, cela n'est pas parceque je vous ignore,
c'est simplement que je n'ai pas reçu de notification.
:evil:
jerome4
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jouhanneau schreef: 15 september 2019, 19:02 AGRICULTRICES: oui ; LABOUREUSES: non...Même en Gironde d'où je suis et pourtant je devrais en avoir des laboureuses dans mon ascendance...et bien NON, aucune LABOUREUSE... :lol:

Je suis assez d'accord avec vous, mais je suis pour la liberté dans le choix des mots.
Un dictionnaire n'est pas là pour interdire ou imposer quelques chose, il est là pour faire un "compte-rendu" de l'emploi des mots.

Par contre, je pense qu'il vaut mieux éviter de faire des anachronismes!
Nos arbres relatent aussi le passé, donc mélanger le vieux avec des préoccupations modernes, je n'aime pas trop..

Petite précision: je n'ai jamais vu laboureuse, par contre je crois bien que je n'ai jamais vu une femme être dite "laboureur"...
mbicaismuller
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Bonsoir

en résumé

Larousse et CNRTL ne connaissent pas laboureuse , pour Littré il s'agit d'une charrue.

Les nouvelles règles en vigueur en feraient plutôt une laboureure.

Quelques exemples nous montrent que des curés (pas la majorité) utilisaient le terme de laboureuse.

Mauvais en Français ou en avance sur leur temps ?

Cordialement
Marie Louise
Mon blog : Mes petites histoires de Marseille et de Provence
http://provenceetmoi.canalblog.com/
jmff2
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mbicaismuller schreef: 15 september 2019, 19:34 Bonsoir
en résumé
Larousse et CNRTL ne connaissent pas laboureuse , pour Littré il s'agit d'une charrue.
Les nouvelles règles en vigueur en feraient plutôt une laboureure.
Quelques exemples nous montrent que des curés (pas la majorité) utilisaient le terme de laboureuse.
Mauvais en Français ou en avance sur leur temps ?
Cordialement
Je pense qu'ils étaient tout simplement pragmatiques, qu'ils décrivaient une situation réelle. Ensuite, que l'Académie ou autres lettrés ne suivent pas, c'est, pour moi, plutôt la preuve d'une volonté d'occulter la réalité et surtout, ne pas reconnaître à une femme la place réelle qu'elle tenait dans la société, et dans l'économie familiale et nationale (même si ce terme n'est pas adapté). Il ne s'agit pas d'une simple absence de vocabulaire. c'est bien plus profond.
Cordialement,
MF

Arrêtez-vous un instant.
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Charles Trénet

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jmff2 schreef: 15 september 2019, 19:45 Je pense qu'ils étaient tout simplement pragmatiques, qu'ils décrivaient une situation réelle. Ensuite, que l'Académie ou autres lettrés ne suivent pas, c'est, pour moi, plutôt la preuve d'une volonté d'occulter la réalité
Effectivement, les dictionnaires, rédigés par des urbains lettrés, sont un mauvais outil pour comprendre la complexité des sociétés rurales de l'Ancien Régime. Il faut partir du bas, des registres paroissiaux, des contrats de mariage, des testaments, des inventaires après décès pour analyser des sociétés qui échappaient très largement aux bourgeois des villes.

Pour revenir sur le terme de "laboureuse", je pense qu'il s'appliquait à des femmes d'un certain niveau social, qui employaient des domestiques à même de continuer l'exploitation agricole sous les ordres de la patronne, après le décès du mari. Il ne faut pas imaginer la laboureuse poussant elle-même la charrue. Pour celles qui n'avaient pas les moyens d'employer des domestiques ou des journaliers, le décès du mari impliquait le remariage, ou bien d'aller vivre chez un enfant, ou au pire la misère et la mendicité.

J'ai aussi sur mon arbre une marchande drapière, qui se remarie à 51 ans avec un homme de 22 ans, mon ancêtre Jean Adrien Letellier (le père de celui dont je parle plus haut). Avant le mariage, elle fait rédiger plusieurs actes notariés très détaillés pour mettre ses affaires en ordre et établir différentes rentes au profit de ses proches. On sent une véritable femme d'affaires, habituée à donner des ordres et à jongler avec les chiffres. C'est aussi le cas de plusieurs de "mes laboureuses".

Pascal
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La même question peut se poser pour les meunières, pas pour le féminin mais pour le statut.
Dans ma généalogie très peu de femmes sont ainsi identifiées.
Ce n'est pas encore très précis pour moi mais il semble que ce soit le cas quand l'épouse du meunier, elle-même issue d'une famille de meuniers ou de papetiers, apporte dans sa corbeille de mariage une compétence et/ou un capital pour l'achat ou l'amélioration de l'outil de travail. La qualification de "Maître" restant l'apanage du mâle.
Kenavo,
Pierre
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