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mariage arrangé ? puis remariage d'amour ?

Le bistrot, c'est l'endroit où vous venez raconter vos dernières trouvailles, une découverte inattendue que vous avez faite, une rencontre émouvante, ou débattre des problèmes qui se posent à vous pendant vos recherches généalogiques, sans oublier les questions d’éthique en matière de généalogie et d'Internet.
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Bonjour tout le monde !

Je vous écris car j'aimerais écrire un livre (en partie fictif) sur une de mes ancêtres. Je sais qu'elle est née en 1713, et que sa mère est décédée (en couche car quelques jours après la naissance de son 11e enfant) en janvier 1733. Or cette fille s'est mariée avec un homme né vers 1680 en avril 1733, à 19 ans, se pourrait-il que se soit un mariage arrangé par son père pour avoir moins d'enfant à charge, suite au décès de la mère ? Et je suppose que le mariage n'a pas était très approuvé par le village à cause de l'écart d'âge. J'avais déjà lu que quand celui-ci était trop important, les jeunes du village organisaient un "charivari", qui consistait à faire du bruit sous la fenêtre des mariés lors de la nuit de noce pour exprimer le mécontentement.
J'ai ensuite trouvé que le mari est décédé en juillet 1740, et que la jeune fille s'est remariée avec un jeune homme de son âge en septembre 1740. Se pourrait-il que ce soit cette fois un mariage d'amour ? Sachant que son père était laboureur et maire du village.

Merci d'avance pour vos réponses,
Bonne soirée
Héloïse
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helohelo57 schreef: 28 juli 2021, 20:10 Bonjour tout le monde !

Je vous écris car j'aimerais écrire un livre (en partie fictif) sur une de mes ancêtres. Je sais qu'elle est née en 1713, et que sa mère est décédée (en couche car quelques jours après la naissance de son 11e enfant) en janvier 1733. Or cette fille s'est mariée avec un homme né vers 1680 en avril 1733, à 19 ans, se pourrait-il que se soit un mariage arrangé par son père pour avoir moins d'enfant à charge, suite au décès de la mère ? Et je suppose que le mariage n'a pas était très approuvé par le village à cause de l'écart d'âge. J'avais déjà lu que quand celui-ci était trop important, les jeunes du village organisaient un "charivari", qui consistait à faire du bruit sous la fenêtre des mariés lors de la nuit de noce pour exprimer le mécontentement.
J'ai ensuite trouvé que le mari est décédé en juillet 1740, et que la jeune fille s'est remariée avec un jeune homme de son âge en septembre 1740. Se pourrait-il que ce soit cette fois un mariage d'amour ? Sachant que son père était laboureur et maire du village.

Merci d'avance pour vos réponses,
Bonne soirée
Héloïse
Bonsoir,

votre message ne concerne pas le forum où vous l'aviez posté. Vous ne donnez aucun nom, ça reste un peu flou pour vous répondre précisément. On peut tout supposer mais rien prouver.

Si vous écrivez une fiction, pourquoi pas ?

Cordialement
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Mes relevés des Vaudois du Luberon :
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bricor schreef: 28 juli 2021, 20:24 Bonsoir,

votre message ne concerne pas le forum où vous l'aviez posté. Vous ne donnez aucun nom, ça reste un peu flou pour vous répondre précisément. On peut tout supposer mais rien prouver.

Si vous écrivez une fiction, pourquoi pas ?

Cordialement
Enfin si, je posais ma question par rapport aux coutumes, le livre n'est qu'une anecdote. Et j'aimerais beaucoup, même si c'est une fiction, me baser sur les faits réels, d'où mon post sur l'autre sujet.

Mes excuses concernant leurs noms, il s'agit d'Agathe Beausillon, de parents Antoine Beausillon et Marie Parelle, et née à Woippy (57) en 1713.

Amicalement
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Bonsoir

Il n'était pas rare au XVIIIè qu'une jeune demoiselle épouse un vieux barbon, en général veuf et souvent bien doté. C'était une façon d'obtenir un statut social. Le premier mari était-il un notable ?

La dame se retrouvait rapidement veuve et pouvait profiter de son statut avant de convoler à nouveau.

Le premier mariage n'était probablement pas un mariage d'amour, quant au second ? elle était fille d'un notable riche, le laboureur était un propriétaire, pourquoi s'est-elle remariée si vite après son veuvage ? deux mois c'est très court, ont-ils bénéficié d'une dispense ? et pour quelles raisons ?

Vous ne pouvez faire que des suppositions, mais rien n'indique que le second mariage soit plus "romantique" que le premier.

Cordialement
Solange
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Bonjour
On peut supposer - et pour une fiction cela peut influencer le caractère du personnage- qu'elle a fait le choix d'épouser ce premier homme pour être indépendante de son père pour ne pas avoir à s'occuper des frères et soeurs... ce qui peut parfois être le cas.
https://gw.geneanet.org/boulmi?n=beausillon&oc=&p=agathe
On peut tout supposer que cet homme avait du charme, on peut supposer mille et une choses...quand au charivari sous les fenêtres des mariés, j'ai jamais lu que c'était un signe de désapprobation...ca fait partie de coutumes encore pas si anciennes. Mais savoir la validité au XVIII...
Cordialement
Laatst gewijzigd door ad6293 op 29 juli 2021, 06:59, 1 keer totaal gewijzigd.
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ponpon5757 schreef: 28 juli 2021, 23:43 .....deux mois c'est très court, ont-ils bénéficié d'une dispense ? et pour quelles raisons ?
....
Bonjour,

Voir la naissance du 1er enfant?
Kenavo,
Pierre
bricor
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helohelo57 schreef: 28 juli 2021, 22:17
bricor schreef: 28 juli 2021, 20:24 Bonsoir,

votre message ne concerne pas le forum où vous l'aviez posté. Vous ne donnez aucun nom, ça reste un peu flou pour vous répondre précisément. On peut tout supposer mais rien prouver.

Si vous écrivez une fiction, pourquoi pas ?

Cordialement
Enfin si, je posais ma question par rapport aux coutumes, le livre n'est qu'une anecdote. Et j'aimerais beaucoup, même si c'est une fiction, me baser sur les faits réels, d'où mon post sur l'autre sujet.

Mes excuses concernant leurs noms, il s'agit d'Agathe Beausillon, de parents Antoine Beausillon et Marie Parelle, et née à Woippy (57) en 1713.

Amicalement
On ne peut pas parler de coutumes surtout en généralisant sur tout le pays et toutes les familles. Il faut espérer que tous les mariages n'étaient pas arrangés.

En Provence, et je suppose ailleurs, on disait "marie toi dans ta ville si tu le peux dans ta rue et si tu peux encore dans ta maison". Ce n'est pas une tradition mais certainement une tentative de garder les enfants et les biens autour de soi. Il faut observer plusieurs cas pour essayer de cerner ces mariages.

Cordialement
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Dans ma région de prédilection, le Rouergue, il n'y a qu'à lire les Contrats de Mariage de l'époque pour se rendre compte que les futurs époux, et surtout la future, n'avaient pas un libre arbitre très étendu........

Des "couples" reviennent un peu plus tard chez le notaire pour "canceller" le dit contrat.

Certaines jeunes femmes viennent enregistrer le fait qu'elles n'étaient pas consentantes et qu'elles étaient absentes, représentées par leur père, ou leur frère

Pour l'une d'elles, elle refusait le contrat parce qu'elle partait pour le Languedoc et ne voulait pas de l'union décidée en son nom

Il y a aussi ceux qui ont dû passer outre le refus des parents après avoir présenté les 3 injonctions respectueuses; leur CM ne contient souvent pas de dot

La différence d'âge peut faire penser à une union arrangée.......une mariée de 12 ans et son époux de 32ans, ou 40 ans..........

Et puis plus tard, dans mon arbre, Marie-Célestine qui se marie en 1897 avec la date de naissance de sa soeur, 1876, elle-même née probablement vers 1874, avec un homme né en 1828........

69 et 23 ans...............mais un bébé, 2 mois et demi plus tard.......................

Difficile de généraliser des us et coûtumes....mais les mariages étaient aussi des affaires de familles et.....d'argent
Nadine

"Si la vie est éphémère, le fait d'avoir vécu une vie éphémère est un fait éternel ": Vladimir JANKELEVITCH
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Bonsoir

lorsqu'on voulait caser une fille pour avoir moins d'enfants à charge, c'était souvent
bien avant ses 19 ans (12,13,14 ans est presque un classique dans ces cas là)

Il y avait probablement des mariages d'amour mais il y avait souvent des mariages " d'affaires "
pour garder les terres familiales ou agrandir la propriété chez les paysans,
un gendre dans la même profession que le père chez les artisans.

Un remariage 2 mois après : un classique, une femme ne restait pas veuve longtemps,
surtout si elle avait des enfants à élever, elle avait besoin d'un soutien.

Un texte sur le charivari

http://forezhistoire.free.fr/images/charivarilucienbarou.pdf

Cordialement
Marie Louise
Mon blog : Mes petites histoires de Marseille et de Provence
http://provenceetmoi.canalblog.com/
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Bonjour,
Des universitaires Dupâquier, A. Collomb expliquent que le mariage est l'alliance de deux familles bien plus que l'union de deux individus. Il souligne que ces mariages arrangés ne touchent pas que la noblesse mais toutes les classes de la société, mis à part les plus pauvres, c'est la "politique de l'union", du moins dans le sud du pays. En effet, le mariage est d'abord une façon de progresser ou de se maintenir dans la hiérarchie sociale pour la "domus", la maison héritée par le fils aîné, même chez les paysans. Un autre ouvrage connu porte d'ailleurs le titre "le mariage d'amour n'a que 100 ans".
Même après le veuvage, il y a des mariages, disons intéressés, j'ai plusieurs cas d'union entre deux individus, immédiatement suivie de la cérémonie de leurs parents veufs respectifs, de simples coïncidences faites de coups de foudre opportuns ou blindage du patrimoine ;)
Les remariages souvent très rapides en sont une autre preuve.

A le lecture de ces ouvrages, je me souviens m'être fait des réflexions :
J'imaginais quand mon aïeul disait à sa fille "je vais te marier avec le fils Machin" et celle ci s'écroulait en pensant à la figure porcine de son futur, dur, dur :o
Mais aussi qu'il y a presque une belle morale : seuls les pauvres avaient droit au mariage d'amour :D Ils n'avaient rien à négocier...

Pelisson
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ponpon5757 schreef: 28 juli 2021, 23:43 Il n'était pas rare au XVIIIè qu'une jeune demoiselle épouse un vieux barbon, en général veuf et souvent bien doté. C'était une façon d'obtenir un statut social. Le premier mari était-il un notable ?

La dame se retrouvait rapidement veuve et pouvait profiter de son statut avant de convoler à nouveau.
Cela existait aussi dans l'autre sens. Un de mes ancêtres s'est marié au début du XVIIIe siècle à 22 ans avec une veuve de 51 ans, riche marchande drapière, de 29 ans son aînée. Ils n'ont évidemment pas eu d'enfant. Elle est morte à 73 ans, alors qu'il en avait 44 ans. Il s'est remarié rapidement avec une femme de 28 ans, fille de marchand drapier, dont je descends. Dans les deux cas, il s'agissait évidemment de mariages s'intégrant à des stratégies familiales, ce qui n'empêchait peut-être pas les sentiments. Mais nous n'en saurons jamais rien...

Pascal
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