Bonjour à toutes et à tous,
Dans mon arbre, j'ai une éventuelle ascendance d'un ancêtre dont le père serait châtelain et donc, seigneur du lieu.
Cet aïeul, lui-même laboureur, je pense qu'il s'agit d'une homonymie.
Qu'en pensez-vous...?
Alain
Ascendance improbable
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Bonjour, sans nom, sans date et sans lieu ... je n'en pense rien ! Il faudrait donner plus de précisions parce que là c'est vague
Portez-vous bien
Benoît MAURY
Benoît MAURY
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Je voulais d'abord savoir s'il y avait des précédents avant tout pour aller plus loin.
Il s'agit de Jean GUILLAUME, marié le 9 avril 1702 à Bruis, Hautes Alpes, avec Blanche FAURE.
Père, Jacques GUILLAUME, décédé le 25 mai 1714 à Bruis.
Il s'agit de Jean GUILLAUME, marié le 9 avril 1702 à Bruis, Hautes Alpes, avec Blanche FAURE.
Père, Jacques GUILLAUME, décédé le 25 mai 1714 à Bruis.
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Le Jacques Guilhaume châtelain décédé en mai 1714 ne peut pas être le père de Jean Guilhaume qui se marie en 1702 . Sur l'acte de mariage il est écrit "Jean Guillaume a feu Jacques ...."
Le prêtre a oublié d'écrire fils .
Pour l'épouse il écrit : "Blanche Faure fille a feu Claude ..."
Cordialement
Marcelle
Le prêtre a oublié d'écrire fils .
Pour l'épouse il écrit : "Blanche Faure fille a feu Claude ..."
Cordialement
Marcelle
Cordialement
Marcelle
Inutile de m'adresser un message en privé à une réponse faite sur le forum
Marcelle
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Effectivement, si l'acte de mariage dit feu Jacques, il ne peut s'agir du même.
Merci Marcelle
Merci Marcelle
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Bonjour,
Le châtelain n'était pas le seigneur des lieux mais le délégué du seigneur qui assurait la garde et la gestion du château. Si au départ cette fonction était assurée par des nobles , au fil du temps elle fut confiée aussi à des roturiers notamment des notaires ou des notables qui avait la confiance du seigneur.
Cordialement,
François Granett
Le châtelain n'était pas le seigneur des lieux mais le délégué du seigneur qui assurait la garde et la gestion du château. Si au départ cette fonction était assurée par des nobles , au fil du temps elle fut confiée aussi à des roturiers notamment des notaires ou des notables qui avait la confiance du seigneur.
Cordialement,
François Granett
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Bonjour,
Effectivement, en Dauphiné, être châtelain n'implique pas la noblesse, comme on peut d'ailleurs le constater dans l'acte donné: le châtelain n'est pas dit "noble" ou "écuyer".
Dès le Moyen Age, le Dauphin a lui-même concédé des chatellenies à ses créanciers (pas toujours nobles), afin de qu'ils se remboursent sur les revenus. Les chatellenies n'étaient pas tenues en fief, et les chatelains étaient officiers, et changeaient régulièrement. Même si de nombreux nobles recherchaient ces offices, c'était à la fois pour les revenus procurés et le prestige qui y était attaché (un châtelain, même ancien, gardait un rang équivalent à celui d'un seigneur d'un fief "à cloche"). Et les non nobles n'étaient pas anoblis pour autant (même s'ils pouvaient le devenir, notamment en acquiérant des fiefs et en faisant hommage direct au Dauphin).
Ici, le nom du seigneur n'est pas précisé, mais Bruis a son histoire féodale assez bien connue:
http://hautes-alpes1789.fr/05024.html
Ceci dit, il existait une petite noblesse assez nombreuse en Dauphiné, et des alliances entre les notables locaux et la petite noblesse n'était pas rares. Or, un châtelain était assurément un notable localement, donc cette famille, même si vous ne descendez pas du châtelain en question, devait être suffisamment notable pour avoir laissé des actes exploitables, avec peut-être une branche noble un peu plus haut. De mémoire, il y a plusieurs familles FAURE nobles dans le secteur.
Bien cordialement,
Effectivement, en Dauphiné, être châtelain n'implique pas la noblesse, comme on peut d'ailleurs le constater dans l'acte donné: le châtelain n'est pas dit "noble" ou "écuyer".
Dès le Moyen Age, le Dauphin a lui-même concédé des chatellenies à ses créanciers (pas toujours nobles), afin de qu'ils se remboursent sur les revenus. Les chatellenies n'étaient pas tenues en fief, et les chatelains étaient officiers, et changeaient régulièrement. Même si de nombreux nobles recherchaient ces offices, c'était à la fois pour les revenus procurés et le prestige qui y était attaché (un châtelain, même ancien, gardait un rang équivalent à celui d'un seigneur d'un fief "à cloche"). Et les non nobles n'étaient pas anoblis pour autant (même s'ils pouvaient le devenir, notamment en acquiérant des fiefs et en faisant hommage direct au Dauphin).
Ici, le nom du seigneur n'est pas précisé, mais Bruis a son histoire féodale assez bien connue:
http://hautes-alpes1789.fr/05024.html
Ceci dit, il existait une petite noblesse assez nombreuse en Dauphiné, et des alliances entre les notables locaux et la petite noblesse n'était pas rares. Or, un châtelain était assurément un notable localement, donc cette famille, même si vous ne descendez pas du châtelain en question, devait être suffisamment notable pour avoir laissé des actes exploitables, avec peut-être une branche noble un peu plus haut. De mémoire, il y a plusieurs familles FAURE nobles dans le secteur.
Bien cordialement,