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Comment étaient choisis les parrains et marraines ?

Nourriture, santé, conditions de vie, fêtes, traditions et coutumes... comment vivaient nos ancêtres au jour le jour ? Débattez-en dans ce forum.
sylvana54
sylvana54
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Bonjour

C'est une question que je me pose , comment étaient choisis les parrains et marraines ? Etait-ce la famille proche ( grand père , oncle , etc . tante, belle soeur ? ) ou même frères ou soeurs ?
Je pense que c'était obligatoirement de la famille ?

Merci

Sylvie
jerome4
male
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Bonjour,
Non, pas forcément de la famille.
Souvent ils mettaient les oncles et tantes des enfants, les grands-parents pour la période plus récente.
Surtout pour les ainés.

Mais le plus souvent c'était des voisins et amis, quelques fois des notables de la paroisse.

Aucune règle, en fait! ;)
psaliou
psaliou
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Bonjour,

Lisez et analysez les actes paroissiaux de votre généalogie et vous aurez une vue de toutes les possibilités pour un lieu et une période donnée:

Pour ce qui me concerne:, selon l'époque et les circonstances: curé, seigneurs du coin (ou pas), notables, grands-parents, collatéraux de degré divers, patrons, amis de la famille...etc...
Le cas le plus fréquent sur la période la plus large et pour les 1ers enfants d'un couple ce sont les grands-parents avec attribution du prénom de l'aïeul.
Kenavo,
Pierre
nbernad
nbernad
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Mêmes constatations

Pour le premier enfant, les grands-parents s'ils sont en vie (et parfois le curé indique le lien ex: grand-mère maternelle..)

Pour les enfants suivants et parce que le temps passe, plus de grands-parents, mais des oncles, tantes, les frères et soeurs ainés, les voisins, le patron...........le notable du coin ou sa femme.............

Et aussi, pour des enfants de bourgeois ou nobles locaux, une servante, un valet, un fermier.....

Aussi, en sens inverse, le notable ou le noble pour les enfants d'un brassier, journalier.............

Pour les paroisses qui m'interessent, en Aveyron, j'ai remarqué que les parents honoraient le ou la dernier(e) rentré(e) dans la famille par mariage en le la nommant parrain marraine..............ce qui permet de dater approximativement un mariage "introuvable"
Nadine

"Si la vie est éphémère, le fait d'avoir vécu une vie éphémère est un fait éternel ": Vladimir JANKELEVITCH
dbassanobarat
female
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Je pense que cela dépendait de la coutume locale.

Surtout sous l'Ancien régime, mais cela a perduré jusqu'après la guerre de 14, à moins que les branches n' aient émigré par l'exil rural.

Il y a des lieux où c'est très strict: grand père paternel / grand mère maternelle pour l'aîné, grand père maternel/ grand mère paternelle pour le suivant, l'enfant portant toujours le prénom selon son sexe du parrain ou de sa marraine.
Pour la suite les oncles et les tantes en croisant les deux branches par rang d'aînesse.
S'il y a encore des grands oncles ou des arrières grands parents , ils passent avant les frères et soeurs du père et de la mère.

Le maître ou la dame de la maison dans les familles de métayers prennent parfois la place des grands pères ou grands mères métayers pour les deux premiers nés.

Le fait que l'enfant porte toujours le nom de son parrain ou marraine fait que dans ces lieux il y a énormément d'homonymes prénom/ nom dans la même fratrie, j'ai personnellement une fratrie de 5 Jean et 4 Jeanne des mêmes père et mère qui portent tous le prénom de le leur parrain ou marraine et pour les garçons le nom de famille. Heureusement que sur tous les actes on les distingue par le nom de la maison ...
Quand il y a de nombreux enfants les aînés peuvent être parrain ou marraine des derniers si on a épuisé les possibilités dans les générations précédentes.

Les voisins ne sont jamais sollicités, sauf en cas de danger de mort, ou de naissance multiple.
En revanche "le plus proche voisin" s'occupe de tous les rites funéraires et de la déclaration à l'état civil des décès, la famille ne déclarant pas le défunt à la maison commune.

Vraiment , c'est dépendant des lieux et des temps.
Cordialement
Dominique
nbernad
nbernad
Berichten: 14889
En Aveyron, le curé demande souvent de certifier sur l'honneur que le prénom choisi n'est pas déjà attribué à un ainé

Les prénoms des parrains et marraines ne sont pas nécessairement donnés au baptisé

C'est vrai que tout dépend des régions; pour plagier Voltaire (et non reprendre ses propos), il y a autant d'us et coutumes que de régions différentes

Donc, c'est l'analyse des registres de baptêmes qui peut révéler des usages
Nadine

"Si la vie est éphémère, le fait d'avoir vécu une vie éphémère est un fait éternel ": Vladimir JANKELEVITCH
sylvana54
sylvana54
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Apparemment ça dépend des régions , sur les derniers actes consultés vers 1690 , 1700 , c'est toujours le prénom du parrain ou de la marraine qui est donné à l'enfant .
Ce que je trouve un peu difficile c'est que souvent c'est les mêmes prénoms entre frères , cousins ou oncle et pas toujours facile de s'y retrouver ...
Mais plus on va vers 1680 /1690 les actes sont assez succincts et pas toujours évident à déchiffrer
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