Bonjour à tous,
[530–176] Le lundi 28 juillet 1561. Inventaire après le décès de honorable homme Jean DUPRÉ, marchand mercier gantier, bourgeois de Paris. A la requête de honorable femme Nicole GENTILZ, sa veuve, en son nom et comme exécutrice du testament du défunt. De honnête personne Jean DUPRÉ le jeune, mis hors de fonction, usant et jouissant de ses droits, en son nom, et encore ladite Nicole GENTIL, au nom et comme tutrice et curatrice de Jacqueline et Marie DUPRÉ, enfants mineurs du défunt et d’elle. Lesdits Jean DUPRÉ le jeune, et mineures, frère et sœurs, habiles à hériter du défunt.
(vue 194) 1er août 1561 – honorable homme Claude POT, marchand boucher bourgeois de Paris, subrogé tuteur de Jacqueline et Marie DUPRÉ.
Et un caché à rajouter à la liste (elle n'a pas survécu longtemps à son mari) :
[530–194] Le mardi 12 août 1561. Inventaire après le décès de Nicole GENTIL, veuve de Jean DUPRÉ l’aîné. A la requête de honorable homme Jean GENTIL l’aîné, marchand mercier, bourgeois de Paris et de Jean DUPRÉ le jeune, au nom et comme exécuteurs du testament de la défunte. Et encore ledit Jean DUPRÉ le jeune en son nom, et ledit Jean GENTIL l’aîné au nom et comme à présent tuteur et curateur de Jacqueline et Marie DUPRÉ, filles mineures desdits défunts. [Et encore en présence] dudit Claude POT, subrogé tuteur desdites mineures. Les biens étant ès lieux dépendant d’un hôtel, ayant vue sur la rue aux Fèvres (vue 196). Les 4 anneaux d’or trouvés en la possession de honorable femme Geneviève LEBLANC, veuve de Galliot DUPRÉ, baillés en gage par les défunts (vue 200). Lesdits Jean GENTIL l’aîné et Jean DUPRÉ le jeune ont dit [que] pour le différent d’entre eux et leurs co-héritiers de feu Galliot DUPRÉ, père dudit Jean DUPRÉ l’aîné, ils n’ont fait aucun partage des biens d’icelui défunt Galliot DUPRÉ (vue 205).
[530–206] Le mardi 23 septembre 1561. Inventaire après le décès de honorable femme Isabeau DELAPLACE/DELAPLACHE. A la requête de son mari, honorable homme Bernard BLANCHET, marchant vivandier cabaretier suivant la cour, en son nom et comme exécuteur du testament de la défunte jadis sa femme ; de honorable homme Pierre JUNEAU, marchand apothicaire, bourgeois de Paris, en son nom à cause de Jeanne BLANCHET, sa femme ; de Renée BLANCHET, femme se disant autorisée de Richard MULLOYS, aussi marchand vivandier suivant la cour. Et encore ledit Bernard BLANCHET, ayant la charge de Gillette et Thomas BLANCHET, enfants mineurs desdits Bernard BLANCHET et de la défunte. Et encore ledit JUNEAU audit nom et se faisant fort dudit Richard MULLOYS, Nicaise DESPOMMIERS, boucher aussi suivant la cour et Nicole BLANCHET sa femme ; et de Thomas PINSON, apothicaire suivant la court et Pauline BLANCHET, sa femme. Tous lesdits BLANCHET, habiles à se dire, porter et nommer héritiers de la défunte leur mère. Les biens étant en une maison sise à Villeneuve, outre la porte Saint-Denis, rue du Dimanche, où pend pour enseigne
la Couronne, et en une taverne à Saint-Germain (vue 211).
(vue 215) cote 7 : 1552 – Contrat de mariage Pierre JUNEAU x Jeanne BLANCHET.
(vue 215) cote 8 : 1558 – Quittance de Richard MULLOYS, marchand vivandier suivant la cour qui a reçu de Bernard BLANCHET 217 livres 2 sols, promis en faveur de mariage d’entre lui et Renée BLANCHET sa femme, fille dudit Bernard BLANCHET.
(vue 215) cote 9 : 1560 – Deux quittances passées à Saint-Germain-en-Laye et Fontainebleau de Thomas PINSON, apothicaire suivant la cour, se faisant fort de Pauline BLANCHET sa femme, alors sa future épouse, de 84 livres que ledit Bernard BLANCHET avait promis en faveur de leur mariage.
(vue 215) cote 10 : 1561 – Quittance passée à Fontainebleau, appert Nicaise DESPOMIERS, marchand boucher suivant la cour et Nicole BLANCHET sa femme, avoir reçu de Bernard BLANCHET, 34 livres 10 sols faisant le parfait et entier payement de 217 livres 2 sols que ledit Bernard BLANCHET avait promis en faveur de leur mariage.
Ca y est j’ai trouvé la profession : vivandier ouf !
234 et 239 STP JD,
Merci.
A bientôt
Christophe