Merci pour ce partage de votre point de vuedbassanobarat schreef: ↑23 februari 2020, 20:27 Je ne trouve pas de réponse à la question posée en ouverture, malgré les nombreuses réponses.
D'un point de vue personnel, si, comme le dit quelqu'un, cela "se dilue" en remontant plus haut que la 5ème génération, la cinquième génération étant pour moi entre 1808 et 1825 depuis cette époque il y a l'état civil, plutôt bien rempli, sans trop de trou, même à Paris.
On met parfois du temps mais on finit par trouver.
La filiation étant conjointement naturelle mais aussi et surtout une question de reconnaissance de légitimité et finalement toujours postulée, ce sont les liens légitimes que nous recherchons quand nous établissons des arbres.
Comme beaucoup depuis l'exode rural j'ai "des trous" concernant les grands pères, je sais quels sont ceux qui ont reconnu des progénitures qui n'étaient pas biologiques , mais néanmoins pères puis grand pères aimés, tontons et grand tontons itou et mes cousins sont mes cousins, reconnus je n'ai aucune envie d'en savoir plus.
Quant aux grands mères qui ont aimé en dehors du mariage légitime, tant pis ou plutôt tant mieux pour elles je ne vais pas chercher à les débusquer et les livrer à la pâture des cousinades !
D'un point de vue collectif: histoire des "migrations familiales" j'en connais quelques unes par la recherche dans les registres.
Ceux qui sont venus d'Auvergne comme bougnats dans la capitale, ceux qui ont été exilé comme anarchistes à Londres etc...
Pour ce qui est de plus lointain les registres m'ont appris que je descendais d'un flibustier "jadis venu des îles de la Martinique", jamais je suppose mon ADN ne me l'aurait dit !
Quant à savoir pour les ancêtres nés à Bayonne ou Biarritz qu'ils sont notés "ibériques " à tant de pourcentage c'est enfoncer des portes ouvertes, mon groupe sanguin 0 rh - montre la fréquence chez ces populations de basques et de leurs plus proches voisins.
Ce sont des analyses à grande échelle sur des populations peu mèlées à d'autres qui peuvent permettre de retrouver migrations collectives et déplacement de populations sur la grande échelle des siècles.
Donc, à ce jeu de l'ADN par la poste, je ne vois pas l'intérêt ni pour ma petite personne et son histoire familiale, ni pour confirmer les potins malveillants des commérages villageois, ni pour l'inclusion dans la grande histoire de groupes sociaux,ethniques ou autres auxquels je prend plaisir à m'identifier,ni l'intérêt historique l'échantillonnage étant mal structuré par la simple curiosité des envois aux labos.
En revanche je vois un intérêt pour les officines qui pratiquent de telles analyses.
Cordialement
Dominique
Pour ma part, le test ADN avait quelques objectifs comme celui de pourvoir relier ou non les deux "souches principales" en France ayant mon patronyme, chose impossible via les BMS et non trouvé via les contrats de mariage jusqu'à présent (soit par la généalogique classique) mais que peut me permettre la généalogie génétique, via une concordance de deux tests ADN du chromosome Y (recherches ciblées toujours en cours ... mais qui auront peut être la chance d'aboutir plus vite, via la démocratisation des ces tests ).
Un autre objectif était de connaitre, toujours via le test ADN du chromosome Y mais aussi via l'ADN mitochondrial, pour mes ascendants lointains (je vous l'accord, on n'est plus dans l'ordre de grandeur de la généalogie...), leurs cheminements parmi la génétique des populations humaines
J'ai aussi eu la chance, via des quelques correspondances significatives, de "valider génétiquement" certaines partie de mon arbre, ce qui me plait bien (le cas contraire n'étant pas encore arrivé... et je me poserais la question de comment le prendre en compte ou pas, le moment venu ).